La sortie 2013

D 13 mai 2016     A Laurent Surchat    

7h00, Glâne-Sud s’éveille… en ce samedi 7 septembre 2013.

Aucun retardataire, si ce n’est le bus. Nous prenons notre mal en patience, et réfrénons notre envie en discutant de tout et de rien.

Le bus arrivé, nous prenons la direction de Genève. Chacun a sa pièce d’identité. Non pas que nous en ayons besoin pour nous rendre sur le canton de Genève, mais parce que nous allons visiter le SSA (Service de Sécurité de l’Aéroport international de Genève). Comme nous sommes en zone internationale, c’est un document indispensable.

Arrivés à l’aéroport, après un arrêt café-croissant, nous passons la visite de sécurité et nous rendons à la caserne des pompiers de l’aéroport international.

Ces derniers nous expliquent le fonctionnement et les conditions requises lors de l’utilisation d’un aéroport. Elles sont définies par l’aviation civile, et sont pour tous les aéroports identiques. Que ce soit JFK à New-York ou Genève, pas de différence.

Nous nous rendons ensuite dans la caserne, afin de poursuivre le rêve. Nous pouvons monter dans les Panthers. Ces monstres possèdent deux moteurs, l’un pour le déplacement (plus de 1000 CV) et l’autre uniquement pour l’entrainement de la pompe (presque 400 CV). Ils atteignent une vitesse de 130 km/h sur le tarmac, et sont capables, avec leur canon, de gicler à plus de 80 mètres. Il faut cependant préciser que les conditions émises par l’aviation civile sont strictes. Les véhicules doivent être sur site 3 minutes après l’alarme, ce qui laisse peu de temps à l’improvisation …

Durant l’après-midi, nous avons l’occasion d’aller rendre visite à des sauveteurs d’eau douce, comme ils sont présentés dans l’émission de Temps Présent. Nous nous rendons auprès de la société internationale de sauvetage du Léman, section Morges. C’est ici que nous constatons la différence de philosophie entre les services de sauvetage.

Sur les aéroports, c’est l’aviation qui édicte les règles. Si elles ne sont pas respectées, pas d’aéroport. Sur le lac, s’il n’y a pas de sauvetage, le risque est simplement plus grand.

Nos collègues de la société de Morges sont des bénévoles dans le sens le plus aigu du terme. Même leurs bateaux de sauvetage sont leur propriété, payé en partie par des subventions, mais également pas des dons, que les membres sont allés rechercher dans la région (le coût d’une bateau de sauvetage dépasse tout de même allégrement le demi-million de francs).

Nous avons également l’occasion de naviguer sur le Léman, à bord d’un ancien bateau de sauvetage de la société. C’est pour nous l’occasion d’admirer les magnifiques propriétés de quelques célébrités, depuis le lac.

Cette journée restera illuminée par le contraste de deux régimes de sauvetage. L’un est indispensable et les règles sont édictées, l’autre est du bénévolat au sens le plus noble du terme. Cependant, la finalité de la mission est identique : porter secours aux gens en détresse, que ce soit sur le tarmac ou sur le lac Léman….
 

Un GRAND merci aux sapeurs qui ont orchestrés cette journée...

 


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